Priorité à la pilule de deuxième génération.

27/02/2013 13:14

 

Priorité à la pilule de 2e génération, c’est le mot d’ordre des autorités sanitaires. Des études sont en cours pour mesurer l’ampleur des accidents liés aux pilules de 3e et 4e générations.

pilules

Le scandale des pilules contraceptives a eu des effets rapides. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les ventes de pilules de 3e et 4e générations ont commencé à reculer à partir du mois de décembre. Fin janvier 2013, la baisse atteignait 23 % par rapport à janvier 2012. « Il y a donc moins de femmes exposées au risque », s’est félicité le directeur de l’ANSM, Dominique Maraninchi. À l’inverse, les pilules de 2e génération, un peu moins dangereuses mais pas inoffensives, progressent significativement.
Mise en cause en justice par des victimes d’effets secondaires des pilules de 3e génération, l’ANSM ne ménage pas sa peine, et affiche sa bonne volonté. Objectif : pousser les médecins à prescrire de préférence des pilules de 1re et 2e générations, et à informer les femmes. « Si, après échec avec une 2e génération, une femme souhaite malgré tout passer à une 3e génération, le médecin inscrira sur l’ordonnance qu’elle a été avertie du risque », a expliqué Dominique Maraninchi.
Dans le même ordre d’idée, d’ici au mois de juin, le conditionnement des plaquettes devrait changer. Le risque devrait être inscrit sur la boîte, ou alors sur une petite carte séparée de la notice.
Parallèlement à ces avancées concrètes, des études sur le nombre de cas réels d’accidents thromboemboliques et artériels sont engagées. Elles devraient permettre de connaître précisément la fréquence des effets secondaires graves, statistique qui n’est pas encore établie. Indice intéressant, l’ANSM note qu’il y a eu, en janvier dernier, autant de cas signalés en un mois que chaque année depuis 1985. Le bilan devrait donc être beaucoup plus lourd que prévu.

Source Que Choisir Paris.

 

Diane 35 et génériques : retrait des lots présents sur le marché à compter du 21 mai 2013

Publié le 22.05.2013 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a confirmé la mise en oeuvre de la procédure de suspension de l’autorisation de mise sur le marché de Diane 35 et de ses génériques. Les lots disponibles sur le marché sont donc progressivement retirés de la vente à compter du 21 mai 2013.

Cette décision a été prise en raison notamment du risque thromboembolique veineux et artériel auxquels ils exposent les femmes traitées. Au 10 janvier 2013, 113 cas d’événements thromboemboliques veineux pour Diane 35 et ses génériques ont été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance. Pour sa part, le comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l’Agence européenne des médicaments (EMA) considère que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques reste positif uniquement pour certains cas de traitement de l’acné et sous réserve de modifications importantes des conditions d’utilisation. Cet avis ne constitue néanmoins qu’une première étape du processus européen, la décision finale revenant à la Commission européenne.

Ce médicament avait été mis sur le marché français en juillet 1987 pour le traitement de l’acné (et non pas comme contraceptif). En 2012, le nombre de boîtes de Diane 35 et de ses génériques vendues en France était estimé à 1,45 millions soit environ 315 000 femmes concernées.

Source Service Public.fr